Arrivé
l'été dernier, très impliqué dans le club, Gaël Monthurel quitte
le BPPH après un an seulement pour un nouveau projet en N1
masculine.
Après un an an club, le coach Gaël Monthurel a fait le choix de partir sur un nouveau projet en N1 masculine. © Philippe Greiller. |
Sylvain Desgroppes : Vous
venez d'annoncer votre départ du BPPH...
Gaël Monthurel : J'ai
eu la possibilité de venir ici, à Saint-Valéry-en-Caux, un club de
N1, avec un nouveau projet. Un club que je connais, avec un fort
engouement pour le handball, et des dirigeants qui ont montré une
réelle envie de m'avoir. Tout s'est fait en 24h à peine. Je me
rapproche aussi de ma famille (le club est à une heure du Havre,
NDLR), autant allier l'utile à l'agréable.
Pourquoi partir après un an seulement ?
Je
suis professionnel depuis que j'ai dix-sept ans, je sais comment
fonctionne le marché. C'est comme ça, il faut savoir saisir les
opportunités. Même s'il y a forcément un pincement au cœur à
partir après un an vécu ici pour ma première expérience avec des
féminines. Bergerac reste un bon club, agréable à vivre. Mais les
choix que l'on fait doivent toujours être assumés. Une nouvelle
aventure commence.
Avez-vous
des regrets par rapport à cette décision ?
Je
m'étais vraiment attaché à ce club de Bergerac en un an, et c'est
sûr que ce n'est pas avec le sourire que je quitte le club et les
gens ici. Mais cela fait dix ans que l'on est éloigné avec ma
femme, il arrive un moment où l'on a envie de se rapprocher. Mon
seul regret est finalement de ne pas être venu dans le handball
féminin plus tôt.
Qu'est-ce
qui vous avez intéressé pour venir l'an dernier ?
Je
voulais venir dans le monde du handball féminin, et on m'avait
souvent parlé de Bergerac en bien. J'avais eu aussi des discussions
avec des gens comme Frédéric Bougeant (entraîneur du Havre de 1999
à 2012, NDLR) sur ce sujet. Et j'ai adoré m'occuper de la filière
féminine du BPPH, en seniors comme pour la formation. Il y a dans ce
club des gens pour lesquels on a forcément envie de se défoncer.
Que
retenez-vous de cette expérience ?
J'ai
adoré ça. Je sais que si un jour l'opportunité se présente de
nouveau je la saisirais. C'est une autre forme de managerat, des
relations entraîneur-joueuses nouvelles. Il y a un groupe, des
moments difficiles parfois, mais on s'attache aux joueuses, il faut
être un peu plus proche encore avec des féminines que chez les
garçons, il y a toujours beaucoup de choses à prendre en compte.
Humainement, c'est très enrichissant.
Quelle
est la suite de votre programme ?
La
signature officielle avec Saint Valéry sera le 17 juin. On est déjà
dans la préparation de juillet, le programme de reprise, le
recrutement. Des discussions sont entamées avec des joueurs, on va
faire quatre ou cinq recrues, il y a une journée d'essais et de
tests le 17 juin justement. Tout cela va venir en parallèle de
Bergerac. Il reste trois matchs, hors de question de bâcler la fin
de saison. Il y a aussi les jeunes, le tournoi des écoles fin juin à
gérer avant que je parte.
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