Le
BPPH a évolué dans de nombreuses dimensions cet été et attaque
cette nouvelle saison avec de réelles ambitions en N1.
Le président Eric Froin, entouré du manager Michel Cassier et de l'entraîneur principal Gaël Monthurel. © Didier Cassier. |
Depuis
juin dernier, le BPPH est entré dans un cercle vertueux. Une
dynamique positive qui touche de près ou de loin l'ensemble des
composantes du club, et qui n'est pas pour déplaire au président
Eric Froin. Ce nouveau cycle a été entamé dès la fin de saison
dernière, et reste marqué par le renouvellement du conseil
d'administration du club et l'entente avec Montpon.
L'entente
Un
déclic qui a donc plusieurs origines. Pour Eric Froin, « cela a
commencé par l'élection du conseil d'administration. Être élu,
c'était créer un nouveau projet, du dynamisme ». Dans les faits,
ce dynamisme est en grande partie du à l'entente réalisée avec le
club de Montpon, et qui concerne les équipes seniors féminines en
régional et en départemental, ainsi que les – de 18 ans, filles
et garçons.
«
L'entente est l'un des phénomènes les plus forts que l'on a réalisé
ces dernières années à Bergerac. Une entente, c'est une histoire
d'Hommes. On est tous dans la même vision, le développement du
handball féminin et la volonté d'offrir à tous les jeunes la
possibilité de pouvoir jouer à leur plus haut niveau ». Le
discours du président est empreint de conviction et d'émotions au
moment d'évoquer cette étape importante pour l'évolution des deux
clubs.
Sportivement,
les conséquences sont nombreuses. Bergerac était monté en
Prénationale l'an passé. Mais pour Eric Froin, « on a accepté la
montée car il y avait l'entente, sinon on n'avait pas les moyens ».
Pour la première fois, la réserve de la N1 va avoir l'occasion de
bien figurer à ce niveau, avec pour objectif « le maintien, et dans
l'idéal la première moitié de tableau », confie le président.
Cela
va plus loin, avec la possibilité offerte aux équipes en – de 18
ans de jouer les qualifications régionales, et avec une troisième
équipe seniors féminines qui évolue, grâce à l'entente, au plus
haut niveau départemental. Et Eric Froin d'en conclure en expliquant
que l'entente « donne un but à atteindre à toutes les équipes ».
La
N1 ambitieuse
Tout
en haut, en chef de file, la N1 repart cette saison avec de nombreux
changements et une envie décuplée. « L'objectif est d'aller
titiller la montée », avoue immédiatement le président, avant
même d'annoncer plus clairement le projet de la N1 : « L'effectif
est mis en place pour deux ans, donc soit pour monter cette année,
soit la suivante ».
Une
ambition affichée qui change des habitudes plus discrètes au niveau
du BPPH. Cette politique, Eric Froin la défend. « C'est la première
fois que l'on recrute autour du message ''On veut jouer quelque
chose''. Ce discours donne aussi envie aux joueuses de nous rejoindre
et la négociation est plus facile ».
Un
discours suffisant en tous cas pour voir le retour au club d'Eszter
Hodosi, qui évoluait à La Rochelle en D2, mais aussi de sa
coéquipière en Charente-Maritime Anastasia Svetlova, sixième
meilleure buteuse de D2 l'an passé. Un mercato majuscule complété
par Souad Titou, la stéphanoise meilleure arrière gauche de la
poule de N1 l'an passé et meilleure buteuse toutes poules
confondues.
Pour
ce groupe N1, moins important en quantité, et malgré les arrivées
majeures, le président annonce « une masse salariale en baisse,
grâce à cette approche différente et plus ambitieuse pendant le
mercato ». La qualité, elle, est au rendez-vous. Même si avec
humilité, Eric Froin le rappelle, « cela reste du sport, tout est
possible ».
L'entente,
l'arrivée d'un coach de renom, les objectifs fixés, tout est là en
tous cas pour redynamiser le handball en bergeracois. « Il y a un
engouement sur le nouveau projet depuis l'extérieur, on le voit avec
plusieurs retours au club, avec des partenariats, la communication,
et avec des bénévoles qui sont enthousiastes et motivés »,
conclut le président.
La
fiche
Président
: Eric Froin
Staff
: Gaël Monthurel (entraîneur), Michel Cassier (manager)
Salle
: Louis Aragon, Bergerac, 500 places
Couleurs
: poupre et jaune
Saison précédente : 5e de la
poule 3 de N1
Budget
: 280000
€
Les
arrivées
De
Lafuente (La Force/Sainte Foy, régional), Gamio (Montpon, régional),
Garcia (D2 Espagne), Hodosi (La Rochelle, D2), Svetlova (La Rochelle,
D2), Titou (Saint Etienne, N1)
Les
départs
Benzemour
(arrêt), Chbira (Montluçon, N2), Dubau (réserve), Exposito
(arrêt), Fofana (Fleury, centre de formation), Kojic (Bègles, N1),
Lapajne (Strasbourg, N1), Lavaud (Rennes, D2)
Le
groupe
Gardiennes
: Jennyfer Garcia, 23 ans, 1m71, 58 kg
Mihaela
Ialomiteanu,
30 ans, 1m82, 72 kg
Gladys
Kangah,
33 ans, 1m79, 99 kg
Ailières
droites : Camille Gamio, 20 ans, 1m69, 57 kg
Sarah
Ouhdif,
21 ans, 1m63, 56 kg
Ailières
gauches : Marion Dumas,
28 ans, 1m64, 56 kg
Sabrina
Michel,
26 ans, 1m70, 68 kg
Madina
Toualy,
30 ans, 1m66, 60 kg
Pivots
: Emma Alvarado,
20 ans, 1m80, 62 kg
Margaux
De Lafuente, 26 ans, 1m55, 58 kg
Marion
Fayemendy,
27 ans, 1m73, 78 kg
Arrières
droites : Alizée Deschildre,
19 ans, 1m66, 63 kg
Rita
Saraïva,
24 ans, 1m77, 75 kg
Anastasia
Svetlova, 24 ans, 1m80, 73 kg
Arrières
gauches : Pauline Handy,
23 ans, 1m79, 68 kg
Souad
Titou, 30 ans, 1m77, 70 kg
Demi-centre
: Amina Boudjellal,
28 ans, 1m70, 66 kg
Eszter
Hodosi, 31 ans, 1m70, 68 kg
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