samedi 7 mai 2016

L'avenir se prépare

Alors que la fin de saison approche, le BPPH s'active en coulisses pour la saison prochaine. Le manager Michel Cassier donne les principales avancées.

Le manager
Michel Cassier.
© Philippe Greiller.
Sylvain Desgroppes : Parmi les principales évolutions, il est question d'une entente...
Michel Cassier : Cela fait vingt-cinq ans que j'évoque la nécessité de faire des ententes entre clubs en Dordogne. En garçons comme en filles, il faut que nos jeunes qui ont des qualités puissent atteindre leur niveau. Dans la conjoncture actuelle, notamment financière, il n'est pas possible d'exister seul.


Quelle forme va prendre cette entente ?
On avait élargi, et étudié plusieurs pistes. Les contacts actuels sont avec Saint Foy et Montpon. On réfléchit pour une entente sur les - de 18 garçons, - de 18 filles, et l'équipe régionale féminine. En - de 18, je pense que le championnat régional est une bonne préparation pour arriver à un bon niveau ensuite. Pour la réserve féminine, on espère que cela permettra de vite remonter en Prénationale, si on n'y parvient pas cette année, voire en N3.

Qu'est-ce que cela peut apporter aux différents clubs ?
Tout est réfléchi pour que l'évolution de notre handball tendent vers cela. Il faut que l'on puisse arriver tout en haut avec un maximum de joueurs et joueuses du cru. Avec l'entente, le réservoir jeune et senior va augmenter dans chacun des clubs.

L'avenir pour le BPPH, c'est aussi préparer la N1...
On a déjà avancé sur le futur effectif. Caroline Exposito va arrêter, et on a acté les départs de Zohra Benzemour, non-reconduite, et Chloé Lavaud, qui s'en va à Rennes, en D2. Une ou deux autres joueuses pourraient partir. Parmi les arrivées, on peut confirmer celle de Souad Titou (la joueuse de Saint Étienne est la meilleure buteuse de la poule, NDLR), et on cherche deux gauchères, une ailière et une arrière.

Qu'en est-il du coach Sébastien Eyheramono ?
Il va arrêter avec la N1 et sera l'an prochain sur le pôle garçons. Sa non-connaissance du monde féminin l'a peut-être gêné au début, mais je pense qu'il aura plaisir à y revenir plus tard avec plus de recul et un équilibre qu'il pourra plus facilement trouver dans sa gestion. On continue de chercher un coach en N1 pour l'an prochain, et on repart sur un projet de deux ans.

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