samedi 30 janvier 2016

L'envie de bien figurer

Les féminines du BPFC vont vivre encore un moment historique à Orvault, pour ce seizième de finale de la coupe de France.

La joie des bergeracoises après leur qualification
contre Limoges au tour précédent.
© Sylvain Desgroppes.
Quel parcours que celui du BPFC cette année en coupe de France. Une compétition où les filles rattrapent le manque de réussite des garçons sur les dernières saisons. Le premier exploit, réalisé en sortant avec Talence des tours régionaux de la coupe, est maintenant bien loin. Depuis, le BPFC a éliminé Poitiers au premier tour fédéral, en décembre, puis Limoges, début janvier.
Après ces deux adversaires de DH, en voici un troisième sur la route des bergeracoises. Cette fois, ce sera à l'extérieur, à Orvault (banlieue de Nantes). Et le prestige de l’adversaire monte d'un cran encore, puisqu'il s'agit d'une ancienne équipe de D2, dont l'objectif est de remonter, et qui a sorti Angers (D2), aux penaltys, lors du derby au tour précédent.
« Orvault est un groupe jeune, qui a des qualités techniques, qui ne lâche rien. Ils ont des ambitions en championnat, on sait à quoi s'attendre », indique le coach bergeracois. Avec une seule défaite et un nul pour sept victoires, les pensionnaires de Loire-Atlantique emportent tout ou presque sur leur passage.
Quoiqu'il en soit, cette aventure de la coupe de France est déjà une belle récompense pour le BPFC, qui fait les efforts pour structurer son pôle féminin. L'arrivée de Serge Pialat à la tête de l'équipe fanion cette année renforce cette démarche. Le coach a pris le temps de mettre son jeu en place, dans un groupe qui avait bien bougé à l'intersaison. Le début de saison digéré, le BPFC a trouvé son rythme de croisière.

Jouer son jeu
« Notre équipe fait preuve de beaucoup de sérénité dans la gestion de ses matchs. On commence à acquérir de la confiance, des certitudes dans notre jeu. J'ai l'impression que plus les matchs sont intenses et à enjeux, mieux on répond », détaille Serge Pialat. Mais derrière ce discours, le coach n'en reste pas moins vigilent, et exigeant.
Après sa qualification contre Limoges, Bergerac a enchaîné en championnat, avec un bon nul obtenu contre Trélissac, puis un nouveau partage des points contre Caumont Fourques. « Ce deuxième match peut servir. On menait 3-1 avant de prendre deux buts dans les arrêts de jeu. C'est une bonne piqûre de rappel, pour les joueuses comme pour moi. Il faut rester concentré et appliqué jusqu'au bout », analyse avec sang-froid le coach.
Fortes de cet avertissement en championnat, les bergeracoises se déplacent donc avec des armes à faire valoir, et des qualités sur lesquelles s'appuyer. « On a un ou deux plans de jeu bien maîtrisés. On va rester sur ce que l'on sait faire, bien défendre, bien occuper le terrain, se projeter vite vers l'avant, utiliser les couloirs. On sait également que les coups de pied arrêtés seront très importants », glisse Serge Pialat.
La marche à grimper est encore un peu plus haute ce dimanche pour les bergeracoises. Mais autour d'un collectif soudé, qui vit bien ensemble, tout est possible. « On a perdu un peu de fraîcheur en enchaînant les gros matchs, mais à côté, le groupe a pris de l'expérience », affirme le coach.
Avec également un public qui va faire le déplacement, et soutenir son équipe, et l'envie de profiter pleinement de cette aventure, pas de raison pour les bergeracoises de ne pas croire en un nouvel exploit. C'est ça, la magie de la coupe.

Orvault (DH) – Bergerac (DH)

Stade de Gagné, coup d’envoi dimanche à 14h30.

Arbitres : Aurélie Labadot Cadinot, assisté de Pierre Lebot et Sullivan Landrin

Le groupeBela, Bodain, M. Busillet, S. Busillet, Camus, Carrié, Chaboisseau, Chouet, Claret, Demarconnay, Ducros, Haubrich, Martin, Morales, Nierichlo, Rambaud, Ribeiro, Sardella.

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